Bracieux, sur les traces du passé ...

Institutrice de l’école libre, tenue d’un pensionnat de jeune filles, sa vie est bien remplie ! Lorsqu’Elisa, de son vrai nom Marie-Elisabeth FERRARIS, arrive à Bracieux en 1839, elle a tout juste 27 ans. 3 ans auparavant elle a passé son Brevet de capacité pour l'Instruction Primaire, à Orléans, et, après une première expérience à Saint-Claude et à Onzain, elle est affectée à Bracieux. 

En 1839, Elisa FERRARIS est nommée à Bracieux. Elle consacrera 30 ans de sa vie aux petites Braciliennes.

Marie Thérèse LECOMBLE n’est pas restée longtemps à Bracieux : de 1838 à 1840 pour s’occuper des demoiselles mais elle va être l’objet de nombreuses discussions …

On se souvient qu'en 1629, le comte Raymond PHELIPPEAUX léguait par testament une rente de quatre cent livres tournois pour l'entretien d'un prêtre chargé notamment de l'instruction de la jeunesse de Bracieux. Cette rente a été payée jusqu'à la Révolution mais ensuite ?

Soldat au service militaire ou soldat de réserve, il faut l'autorisation de son général pour se marier mais à condition d'avoir des motifs légitimes. Les jeunes Gâtecloux et Guibert se tournent vers la mairie pour rédiger leur demande. Gâtecloux a déjà fait une demande l'année précédente. Il ne sait pas écrire, ni même signer. Il demande son aide au secrétaire de mairie qui rédige pour lui une lettre, à l'attention de M. le commandant de la 3 e subdivision militaire à Blois.

La mairie n’a pas les moyens d’entretenir les chemins vicinaux. Les habitants doivent donc contribuer par des prestations en nature : des journées de travail ou des journées de fourniture de voiture ou de chevaux, à défaut ils doivent régler une taxe financière.

L'Echo de Bracieux continue sa parution avec les n°13 et 14 de juin 1915.