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2020-1870 Cent cinquantenaire de la guerre de 1870 - Avant-propos

 A l'occasion du 150ème anniversaire de la guerre de 1870, l'association du Souvenir Français a présenté une exposition 1870-1871 Une guerre oubliée.

En effet, cette guerre est à l'origine de la création de l'association du Souvenir Français ...


Avant-propos :

L'objet principal de l'exposition est d'identifier les traces du conflit sur les anciens cantons de Bracieux et de Contres.

Denis Enters, président de l'association du Souvenir Français Bracieux-Contres, qui a monté cette exposition, aidé par Yvette Boileau, tient à le rappeler "L'association a été créée suite à la guerre de 1870".


1870-1871 Les traces du conflit dans les Cantons de BRACIEUX et de CONTRES

Le Souvenir Français est né du refus d’une annexion : celle de l’Alsace—Moselle au lendemain du conflit franco—prussien de 1870. C’est parce qu’ils n’acceptent pas que le territoire national soit amputé que des hommes et des femmes vont cultiver la passion du souvenir. Entretenir les tombes des combattants français tombés en 1870 et 1871 sera leur réponse.

 Les missions du Souvenir Français consistent à :

 - Entretenir partout ou le sang français a coulé les tombes des soldats ou marins morts au champ d’honneur,

>   - Entretenir les monuments aux morts érigés à leur mémoire .

 - Favoriser la transmission de la mémoire vers les jeunes générations en soutenant les actions en direction des scolaires.


LE CONFLIT FRANCO - PRUSSIEN

19 juillet 1870 — 28 janvier1871

La guerre de 1870/1871 oppose la Confédération allemande à la France durant six mois. Les conséquences immédiates sont considérables chez les belligérants : d’un côté, chute du second empire français, guerre civile de la Commune, avènement de la République ; de l’autre, création de l’empire allemand sous l’égide de la Prusse.

Ce conflit se solda par la défaite de la France, et, forts de cette victoire, les États allemands s’unirent en un Empire allemand, proclamé au château de Versailles, le 18 janvier 1871. La victoire en- traîna l’annexion par le Reich du territoire d’Alsace-Moselle et l’affirmation de la puissance allemande en Europe au détriment de l’Autriche-Hongrie et de la France qui fut confrontée à l'occupation de son territoire et à l'épisode de la Commune de Paris du 18 mars au 28 mai 1871.

Sources : wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-allemande_de_1870, cheminsdememoire.gouv.fr/fr/1870-1871-le-conflit-franco-allemand-

Le siège de Paris d'Ernest Meissonnier


EN LEUR MÉMOIRE

Conformément à l'article 16 du traité de Francfort qui a mis fin à la guerre de 1870-1871, le gouvernement français et le gouvernement allemand se sont engagés à entretenir les tombes des militaires ensevelis sur leurs territoires respectifs.

Etant donné qu'à cette époque, les soldats français ne portaient pas encore de plaque d'identité individuelle, la majorité des soldats qui ont été relevés sur les champs de bataille étaient inconnus.

La loi allemande du 2 février 1872 a réglé la question des tombes des armées allemandes et françaises dans les trois départements annexés d'Alsace-Lorraine, et a permis d'y aménager des lieux d'inhumation français.

Après l'adoption de la loi française du 4 avril 1873, relative à la conservation des tombes des soldats morts pendant la guerre de 1870-1871, l'Etat a acheté les parcelles des cimetières communaux ou a exproprié les terrains non-clos où se trouvaient des tombes de soldats.

Ces tombes ont été aménagées, garnies d'un entourage en fonte correspondant à un modèle réglementé avec une plaque portant la mention « Tombes militaires - Loi du 4 avril 1873 ».

Extrait de : http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/sepultures/02guerre1870.htm

Les monument aux morts

Les monuments aux morts de la guerre de 1870 constituent les premiers exemples de monuments rendant hommage aux Morts pour la Patrie citant à égalité les hommes de troupe et les officiers. Les premiers furent élevés dès les années 1870.

Source : wikipedia.org/wiki/Monument_aux_morts_de_la_guerre_de_1870_en_France

Les sépultures de guerre

1400 militaires français et allemands sont inhumés dans les cimetières de 45 communes du Loir-et-Cher et dans un terrain en dehors. Les corps de 5 militaires français et d'un militaire allemand reposent dans des sépultures concédées à leurs familles.

Source : Emile Dehayes de MARCERE, Tombes des militaires morts pendant la guerre de 70, ministère de l’intérieur, Paris -     1878


LA GUERRE PRES DE CHEZ NOUS

Dans notre département, les plus importantes batailles se sont déroulées au nord de la Loire, néanmoins la rive gauche a aussi connu des escarmouches et des combats parmi lesquels on peut ci- ter: St Laurent des Eaux (devenu St Laurent—Nouan), Chambord, Montlivault . . .

 Le but de l’armée allemande, commandée par le Prince de Hesse, était de prendre à revers, par la rive gauche, l’armée française qui s‘était repliée sur Blois.

De cette période troublée certaines traces restent sur le terrain : des monuments aux morts pour la Patrie, des tombes militaires (françaises et/ ou allemandes), des stèles ainsi que des écrits trouvés sur différents sites internet.

Aux différentes recherches sur l’origine des monuments ou tombes s’est ajouté un travail de recherche sur l’état civil des soldats morts lors de ce conflit. Le résultat de cet important travail est présenté sur des fiches différentes :

 >            La fiche « Mort à L’ambulance » : concerne les soldats décédés suite à leurs blessures

« Mort à l’Ambulance » ne signifie pas mourir dans une ambulance. L'ambulance désigne une formation sanitaire, (médecins, infirmiers, brancardiers) et non un véhicule. Elles étaient établies à proximité des lieux de combat, généralement dans des villages, des fermes, des châteaux, des églises, chez des particuliers, etc…Ces ambulances sont mobiles et suivent autant que possible les divisions auxquelles elles sont affectées.

>              La fiche « Les enfants de la commune morts à la guerre » :  concerne les soldats originaires de la commune concernée morts au champ d’honneur et non à l’ambulance de leur commune d’origine.


A SUIVRE ...


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