Entre deux clapotis la Bonnheure murmure ...
Entre deux clapotis la Bonnheure murmure ...
Popeye en me racontant la passée
aux canards avec son maitre et ses petits maitres riait encore d'une
mésaventure arrivée à un chasseur de sa connaissance. Voici l'histoire.
Un soir d'hiver, le maître et un
de ses fils qui venait d'avoir le permis de chasser, partent à la passée. Chacun
s'installe au pied d'un peuplier non loin de moi pour, éventuellement, voir des
canards qui descendraient le courant.
Trois ou quatre canards les survolent
et . . . plus rien. Soudain, en tournant la tête, le petit maître voit dériver
lentement un canard qui devrait arriver à sa portée de fusil. Tout excité, le
cœur battant, il vise et tire. Des battements d'ailes lui font comprendre que
l'oiseau est touché et qu'il ne peut s'envoler, ce que lui confirme son père.
Mais comment récupérer le canard ? Je charrie trop d'eau à cet endroit et
remplirais les bottes.
Une solution, à quelques cent
mètres, il y a un virage et avec une perche, on devrait pouvoir accrocher le
canard. C'est en courant vers cet endroit que le jeune maître, heureusement
protégé par des buissons, prend une volée de plombs provenant d'un coup de
fusil tiré par un autre chasseur également à la passée.
Les usages de cette époque, je ne
sais s'ils ont toujours cours, voulaient qu'un gibier blessé appartienne
à celui qui l'avait achevé. L'autre chasseur voulait donc s'approprier le
canard.
Mal lui en a pris ! En ramassant
le gibier il s'est aperçu qu'il s'agissait d'un des canards de sa basse-cour
que le jeune chasseur n'avait pas identifié...
Furieux il se rend chez le maitre
de Popeye pour se plaindre, inutile de dire qu'il est ressorti sous les
quolibets et encore plus furieux !
Bientôt un nouveau clapotis ....
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