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Signature de L.Phélypeaux en 1712 |
On a vu que Raymond Phelypeaux a
légué par testament une rente annuelle de 400 livres tournois pour l’entretien
d’un prêtre, en charge de l’école à Bracieux. Mais qui était ce Raymond PHELYPEAUX ?
La famille Phélypeaux,
originellement appelée Le
Picard, est une ancienne famille française noble de robe, originaire de la
région de Blois. Elle fut la plus grande famille de ministres de l'Ancien Régime puisqu’elle a fourni
(sans interruption de 1610 à 1781 !) onze ministres et secrétaires d'État à la monarchie française.
Raymond Phélypeaux, seigneur d'Herbault et
de La Vrillière, est né en 1560. Il est Secrétaire de la Chambre du Roi, lorsqu’il
acquiert le château d’Herbault, en 1591. C’est lui qui fit construire les
communs et la chapelle.
En 1594, il épouse Claude
Gobelin, fille de Balthazard Gobelin, Conseiller du Roi, président de la
Chambre des comptes de Paris et Trésorier de l'Epargne. De cette union naîtront trois
fils et quatre filles. Voir l’extrait de sa généalogie.
Il sera ensuite Trésorier de l'épargne en 1599, Conseiller d'État, Secrétaire
d'État, Ministre d'État, secrétaire
d'État des Affaires étrangères... Quand il meurt à 69 ans, il lègue
par testament une rente de 400 livres
tournois pour l’entretien d’un prêtre, en charge de l’école à
Bracieux (lire l’article). Cette rente est assise sur la dîme de Villesavin.
La rente sera versée jusqu’en
1789. En 1821, un accord du 13 sept 1821 libère la comtesse de Phelypeaux de la
rente à verser (et des arriérés de rentes) en échange d’un versement à la
Caisse de Charité de Bracieux.
A la
mort de Raymond Phélypeaux, ses fils se partageront les châteaux : le château d’Herbault,
pour la branche issue de son fils Balthasard, le château du Verger, pour celle issue d’Antoine-François,
et le château de Villesavin pour les enfants de Jean.
Sources :
-Wikipédia
- Archives municipales de Bracieux
-
Base Mérimée
- racineshistoire.free.fr
- Dictionnaire de la Noblesse, par
François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Seconde édition, Tome XI,
1776, Imp. Antoine BOUDET