Hubert Fillay écrit à Raymond Jardel, le 10
septembre 1943, « son cher Maire et ami »
« Voulez-vous être assez aimable pour demander à Madame
Jardel et à Mademoiselle Marguerite Chesneau si elles se rappellent le nom de
famille du charcutier ...
... du charcutier qui devait être le père de Mme Bleuet. [En marge : Il tenait la boutique voisine de l’épicerie Dedun près de la petite place attenante à cette épicerie]. On
appelait ce charcutier le père Constant, il avait la réputation –justifiée- de
faire de très bonnes andouillettes et ma tante d’Argenton-sur-Creuse ne
manquait jamais d’en commander une – je dirais presque sur-mesure- à chacun de
ses séjours à Bracieux. Je n’ai pas un besoin urgent de ces renseignements, je
me suis rappelé le père Constant avec son tablier blanc, son éternel
fume-cigare en merysier (sic), son chien
Ramonot et j’ai cherché vainement le nom de ce bonhomme.
J’irai peut-être un de ces après-midis à Bracieux pour
revoir le bois de sapins où s’exerçaient les talents de chasseur du père
Constant et de Ramonot mais il faudrait qu’il fasse beau... »
Bracieux, source d'inspiration pour Hubert Fillay.
Source : archives municipales